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/ École d'urbanisme et d'architecture de paysage

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Sylvain Paquette commente les pratiques toponymiques au Québec

Dans deux articles du Devoir, Sylvain Paquette soutient que la toponymie, aujourd'hui trop normative, risque de déconnecter les humains des lieux qu’ils occupent. « Il faut être très vigilant avec la façon dont on nomme le territoire collectivement, car cela témoigne de la manière dont on cherche à se l’approprier […] La toponymie, c’est bien plus que des noms, c’est un projet d’occupation du territoire, de construction d’un paysage qui évoque le sens qu’on veut lui donner, qui expose nos aspirations communes ».

Ces propos font suite au dossier « 101, rue de l'amnésie collective » dans lequel on évoque que le Québec expose une toponymie essentiellement simple et axée sur les éléments de la nature, sur des figures religieuses et des rappels du temps de la colonie mais qui, par ailleurs, néglige la mémoire humaine des lieux et l’histoire qui a marqué nos territoires.  

Face à ce constat « d’amnésie collective », Sylvain Paquette considère que la mémoire historique est essentielle et reconnaît toutefois que de renommer une rue « ouvre la porte à des tensions, des résistances et des polémiques. Les rues Principale manquent cruellement de poésie et l’on pourrait en rebaptiser quelques-unes ».

Pour en savoir plus, lire les articles Des toponymes à longue portée et Plein de vides toponymiques à combler.