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/ École d'urbanisme et d'architecture de paysage

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La perte de droits de passage compromet la pérennité de sentiers pédestres en Estrie

Caroline Tanguay est étudiante à la maîtrise en aménagement, option Ville, territoire, paysage, sous la supervision de Sylvain Paquette et de Sébastien Lord. Sa recherche porte sur les réseaux de sentiers aménagés sur des terrains privés au Québec. Dans le cadre d’un reportage sur la perte de droits de passage et de la fermeture de tronçons de sentiers en Estrie, elle a abordé certains constats tirés de ses recherches.

Les sentiers pédestres attirent des milliers de visiteurs en Estrie mais leur accès est compromis en raison de la perte de droits de passage […] L'organisme Les sentiers de l'Estrie, qui gère les sentiers, perd des droits de passage chaque année, notamment en raison du mauvais comportement de certains randonneurs ou d'un changement de propriétaire terrien. En tant qu'organisme à but non lucratif, Les sentiers de l'Estrie travaillent avec des moyens limités. Le réaménagement nécessaire après une perte de droit de passage constitue un défi de taille.

Selon Caroline Tanguay, « […] le problème de la protection des sentiers est de taille. Elle pense qu'il risque même de se compliquer encore plus dans les prochaines années en raison du développement urbain.

Les quartiers résidentiels entiers poussent parfois sur des lieux qui étaient autrefois empruntés par des randonneurs ou différents adeptes de plein air, souligne-t-elle.

Elle estime que l'État doit venir en aide aux gestionnaires de sentiers. Les municipalités, les MRC doivent prendre un rôle de premier plan parce qu'eux ont des outils, ont des pouvoirs que les gestionnaires, qui sont souvent des OBNL, n'ont pas.[…] il est essentiel d'évaluer l'importance de conserver des sentiers pédestres avant le développement de nouveaux projets résidentiels, par exemple.

Il faut se poser la question en amont, parce qu'une fois que le développement est là, le sentier, on ne peut plus le faire passer par-dessus une maison. » 

Texte tiré d’un reportage diffusé sur Radio-Canada. Lire l’intégralité de l’article ou voir la version vidéo